
Non, la saga du Mont-Orford n’est pas terminée
Malgré l’affirmation contraire d’élus, deux raisons permettent de fonder cette affirmation. La station touristique vit à crédit sur de l’argent à emprunter et un nouveau projet de station de villégiature se présente comme la solution à la pérennité de la station de ski et du terrain de golf.
Une situation financière précaire
Premièrement, la station touristique n’a pas suffisamment de liquidités pour terminer la saison sans avoir à s’endetter. Après plusieurs années aux frais du gouvernement, qui a absorbé le déficit d’opérations le temps d’organiser son retrait, l’opération de la station touristique est maintenue temporairement par la MRC de Memphrémagog par l’intermédiaire d’un organisme sans but lucratif.
La durée de cette prise en charge dépend de deux facteurs. Le scénario privilégié est celui d’une opération sur la base d’un budget équilibré. Malheureusement, la première saison, sous ce nouveau régime, est à ce point mauvaise qu’un déficit est prévisible. L’effort de collecte de fonds par le Fonds de relance de la station touristique du Mont-Orford en décembre dernier n’a pas donné les résultats escomptés.
Le scénario de repli consiste à emprunter sur la valeur des équipements transmis par le gouvernement à la MRC pour obtenir des liquidités. Ce scénario vient d’être validé par la municipalité du Canton d’Orford dont le maire, Pierre Bastien est également le trésorier de la station touristique. Le conseil de la municipalité vient d’adopter, sur division, une résolution pour cautionner un emprunt de l’organisation au montant de 500 000 $.
On peut déduire de l’initiative du maire du Canton d’Orford que :
- le scénario de budget équilibré ne se vérifie pas
- les banques ne reconnaissent pas les seules installations de la station touristique comme garantie de prêt
- les municipalités de la MRC ne sont pas solidaires au point d’assumer conjointement la garantie de prêt
- ce n’est qu’une question de temps avant que la corporation ne dépose son bilan et que la MRC se retire du projet.
Les élus se positionnent pour pouvoir passer le cap des élections municipales de novembre 2013 avant de prendre des décisions difficiles. Il est clair, depuis le début du processus de dernier recours par la MRC, que les élus n’ont pas l’intention de mettre la population de la région à contribution par la voie de la fiscalité municipale.
De plus, le modèle municipal est très contraignant pour la gestion d’un équipement de nature commerciale. Au conseil de la MRC, les municipalités opposées à la prise en charge de la station touristique au niveau régional peuvent se désister en tout temps. On se souviendra que la station de ski Montjoye a été abandonnée par ses actionnaires municipaux et démantelée après avoir été vendue par la Ville de Sherbrooke.
Un nouveau projet privé de relance de la station touristique
Deuxième raison, un partie de la population et des promoteurs continuent de rêver à la mise en valeur de la station touristique. C’est dans la génétique du parc. En lançant sa campagne pour la création du parc, en 1920, le docteur et maire de Magog, George Austin Bowen, rêvait de conservation de la nature, d’activités de plein air pour améliorer la santé de la population et d’emplois dans le domaine du tourisme.
Un nouveau projet privé de « station de villégiature quatre saisons » commence à cheminer dans les officines régionales et gouvernementales et dans divers milieux. Le promoteur mise sur une connaissance approfondie des enjeux conflictuels soulevés par les tensions entre développement économique et conservation de l’environnement au cours des dernières années.
L’originalité du projet véhiculé par Michel Verville est que la conservation du milieu naturel et de l’environnement du parc constitue un préalable à la conception du projet. Il s’engage à ne couper aucun arbre. Le bâtiment principal serait construit sur les fondations des bâtiments existants… Le projet répondrait à une liste de normes reconnues internationalement de manière à réduire au minimum l’empreinte écologique du projet.
Est-ce qu’un tel projet vert permettrait d’engendrer un consensus entre environnementalistes et gens d’affaires autour d’un projet de développement durable ?
C’est difficile à envisager mais une discussion intelligente sur cette base ne peut que faire avancer le principe même du développement durable sur lequel tout le monde s’entend sans nécessairement partager les mêmes valeurs.
Hubert Simard
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Non, la saga du Mont-Orford n’est pas terminée7 février 2012, par Michel J. Verville
Définition & Objectifs du développement durable
Selon le Ministre de Développement durable, de l’Environnement et des Parcs
Pierre ArcandRéférence : http://www.mddep.gouv.qc.ca/developpement/definition.htm
Référence : http://www.mddep.gouv.qc.ca/ministre/inter.htmÀ propos du développement durable
Définition
L’expression sustainable development, traduite de l’anglais par « développement durable », apparaît pour la première fois en 1980 dans la Stratégie mondiale de la conservation, une publication de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Quelques années plus tard, elle se répandra dans la foulée de la publication, en 1987, du rapport de laCommission mondiale sur l’environnement et le développement, Notre avenir à tous (aussi appelé rapport Brundtland, du nom de la présidente de la commission, Mme Gro Harlem Brundtland). C’est de ce rapport qu’est extraite la définition reconnue aujourd’hui : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »
Le Québec, par l’adoption de sa Loi sur le développement durable, apporte sa propre définition du développement durable laquelle met l’accent sur nos façons de faire en insistant sur un facteur de durabilité important : notre capacité à apprécier nos actions de manière globale par-delà les frontières disciplinaires.Au Québec, le développement durable s’entend donc d’« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement. »
Objectifs
Repenser les rapports qu’entretiennent les êtres humains entre eux et avec la nature est une aspiration que partage un nombre grandissant de femmes et d’hommes. Ils posent un regard critique sur un mode de développement qui, trop souvent, porte atteinte à l’environnement et relègue la majorité de l’humanité dans la pauvreté. Le développement durable est issu de cette idée que tout ne peut pas continuer comme avant, qu’il faut remédier aux insuffisances d’un modèle de développement axé sur la seule croissance économique en reconsidérant nos façons de faire compte tenu de nouvelles priorités.Il faut donc :
• Maintenir l’intégrité de l’environnement pour assurer la santé et la sécurité des communautés humaines et préserver les écosystèmes qui entretiennent la vie ;
• Assurer l’équité sociale pour permettre le plein épanouissement de toutes les femmes et de tous les hommes, l’essor des communautés et le respect de la diversité ;
• Viser l’efficience économique pour créer une économie innovante et prospère, écologiquement et socialement responsable.Bonne lecture
Michel J. Verville
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Non, la saga du Mont-Orford n’est pas terminée9 février 2012, par Michel J. Verville
J’ai analysé vos 2 points suivants :
1. ce n’est qu’une question de temps avant que la corporation ne dépose son bilan et que la MRC se retire du projet.
2. Le conseil de la municipalité vient d’adopter, sur division, une résolution pour cautionner un emprunt de l’organisation au montant de 500 000 $.Et je suis arrivé à cette conclusion :
La MRC a investit $450,000 pour relancer la Station avec une OSBL
Petit calcul :
•La Station a toujours perdue en moyenne 1 Million par année.
•L’OSBL comme stratégie à couper les services de gestionnaires indépendants de la Station -($300,000) en frais.
•L’OSBL a dû de plus couper un autre ??? + ou - (-$100,000) en frais.
•L’OSBL a reçu en aide (Fond de relance) + ou - (+$200,000) en aide.
•L’OSBL a mise dans son budget équilibré un +$300,000 de revenues du Stationnement no1. (ce fut un échec - $0 revenu) le projet fut annuler.
•La température a décidé de s’en mêler -($300,000).
•L’OSBL doit absolument investir un montant considérable pour l’ouverture du Golf et son système d’irrigation -($ ???, ???)J’estime que L’OSBL aura en perte de -($700,000) pour son année en plus de son investissement initial de $450,000
De plus, elle va devoir assumer les investissements pour l’ouverture du Golf et son système d’irrigation…Je comprends que des élections approchent, mais je crois qu’ils ont aussi une sérieuse responsabilité sociale et économique
Qu’en penssez-vous ?
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